Les diplômes serviront-ils encore à quelque chose avec l’évolution des intelligences artificielles ?
Les diplômes serviront-ils encore à quelque chose ? » La déclaration du PDG de LinkedIn, Ryan Roslansky, faite lors du sommet Talent Connect en octobre dernier, annonce pratiquement l’impossibilité qu’un seul moment d’apprentissage puisse durer toute une carrière grâce à l’intelligence artificielle (IA). Cela témoigne d’un changement de paradigme significatif dans le monde professionnel.
Les avancées récentes dans le domaine de l’IA sont en train de révolutionner le paysage professionnel. Un rapport récent du réseau social professionnel s’appuie sur les données de travailleurs provenant de 63 millions d’organisations pour discuter de l’avenir du marché de l’emploi.
La remise en question des diplômes est inévitable
Le modèle traditionnel du diplôme universitaire garantissant un bon emploi perd de sa pertinence. Les progrès technologiques rapides exigent un besoin critique de perfectionnement tout au long de la vie professionnelle. En d’autres termes, l’adaptabilité des employés devient une attente des employeurs, potentiellement plus importante que les exigences en matière de niveau de diplôme.
Chris Hyams, PDG d’Indeed, partage cette perspective et affirme que les compétences acquises à l’université pourraient bientôt devenir obsolètes. Cela pourrait être difficile à accepter pour les étudiants américains, en particulier ceux qui ont contracté des prêts importants qu’ils doivent rembourser sur de nombreuses années.
Cette nouvelle réalité, décrite par les dirigeants des réseaux professionnels, a de quoi réjouir les militants contre l’élitisme au travail, selon Axios, à condition que leurs prévisions soient réalistes. »
Repris par nos collègues, Gerald Chertavian, fondateur et directeur général de YearUp, une organisation à but non lucratif, soutient : « Il est erroné de surqualifier un emploi qui n’exige pas un diplôme de quatre ans. En accordant une prime au diplôme, vous passez à côté de candidats qualifiés. »
Byron Auguste, PDG et cofondateur d’Opportunity @ Work, ajoute : « Pourquoi ignorer plus de la moitié des compétences de la population ? » Nous nous abstiendrons de tout jugement précipité à ce sujet, et l’avenir révélera les développements. Quoi qu’il en soit, les conséquences socio-économiques de l’IA demeurent encore difficiles à discerner, bien qu’elles semblent potentiellement nombreuses.
